La vie recommence au club Contreforme.
Every Frame a Painting is back! The Sustained Two Shot:
What do you do when you’ve got two actors, a bunch of dialogue, and only enough time to get one camera angle? Consider one of the oldest tools in the filmmaking toolbox: the sustained two-shot.
La plupart des conseils que je donne à des écrivains.
Je ne suis pas si drôle que ça : j’ai retrouvé sur Twitter ma blague sur Carlos Ghosn, invité mystère de la cérémonie d’ouverture caché dans cette insupportable malle Vuitton. Elle avait eu le mérite de faire rire ma femme (ma blague, pas la malle).
Si la cérémonie d’ouverture était un test de Voight-Kampff censé évaluer ma réaction émotionnelle, je l’ai raté. Je m’en doutais déjà, maintenant j’en ai la preuve : je suis un réplicant.
Faites vos jeux. Roman est un terme trop vague pour que l’on comprenne d’emblée à quel jeu on joue.
Toute règle finit par rompre - et révéler la véritable nature de votre jeu.
Arrêtez-moi avant que je ne… Interrompre une routine pour relancer l’histoire.
Inventez vos propres règles – ou la nécessité de briser le jeu pour le continuer par d’autres moyens.
La BO de Wipeout (pardon, wipEout) était vraiment quelque chose.
Les Anneaux de Saturne – sur Sebald, mélancolique sans être gai.
… le style, c’est ce qui reste quand on a enlevé toute la part morte du langage.
Partez de ce qui vous touche, puis éloignez-vous progressivement ; c’est la seule manière de sentir ce que l’on écrit.
La plénitude est l’autre nom de la perfection.
La patience d’émousser ses phrases, ou écrire à fleuret moucheté. Contreforme, lettre 079.
Je voudrais que toutes les phrases se fondent les unes dans les autres, et passe mon temps à biseauter les miennes pour les faire s’emboîter sans utiliser la moindre cheville, qu’on oublie les points qui les séparent, que les transitions demeurent cachées, sinon discrètes, à la manière traditionnelle des menuisiers japonais qui assemblent le bois sans vis ni clou, comme si vous n’écriviez qu’une seule très longue phrase. Enfin, c’est l’idée…
Si une histoire tourne court, c’est souvent parce que son auteur manque de sang-froid pour la mener à son terme. Dans un drame, cela consiste à trouver le pire qui pourrait survenir au protagoniste.
À trop jouer la prudence, on devient un écrivain sans faute ni saveur. Rappelez-vous Victor Hugo : « Ne pas donner prise est une perfection négative. Il est beau d’être attaquable. »
La seule qualité qui vaut autant que le talent – ce n’est pas votre modestie…