J’ai préféré la première adaptation au cinéma, datant de 1964, du roman de Richard Matheson Je suis une légende. La version avec Will Smith (2007) est certes plus efficace sur le plan dramatique (et le chien est attachant, ouaf !), mais gâtée par le (très peu subtil) thème religieux du sauveur, absent du premier film. Celui-ci, préfigurant La Nuit des morts-vivants qui sortira 4 ans plus tard, est beaucoup plus sombre et pessimiste : l’anomalie n’est plus l’humanité transformée par un virus, mais le seul survivant immunisé, la légende éponyme. L’utilisation d’images de synthèse pour les vampires/zombies a par ailleurs instantanément vieilli le film de 2007.