Je ne retrancherais qu’une phrase de La Vraie Vie de Sebastian Knight, une muflerie du narrateur (de Nabokov ?) au sujet de l’ex-fiancée de son frère, la seule indélicatesse dans ce livre pourtant si délicat et comme dentelé de tact sur l’impénétrable solitude d’un être, de tout être. De Gatsby le magnifique, dont je parlais la semaine dernière, je n’ôterais, mais avec quelle impudence, qu’un seul bout de phrase – enfin, deux, mais ce sont quasiment les mêmes.